Fatigue et Désespoir
Fatigue et Désespoir ne font pas bon ménage
Les nerfs se trouvent à rude épreuve
que faire quand la conscience laisse place à la violence?
quand l' Animal prend le pas sur l'humain?
Une nuit d'enfer dans un état dépressif intense pousse à des actes de violence même si la part consciente de nous tente de nous raisonner
lors du combat entre la rage de la fatigue et la conscience désespérée qui gagne?
Hélas c'est la rage qui est plus forte
Et de me demander à 4h du matin lequel de nous deux doit mourir?
Ma part consciente préfère que ce soit moi : même pas aucun des deux, elle envisage que la moins pire des solutions serait que ce soit moi qui meure...
Mon impulsion primaire et violente dit : "je vais te tuer"
Et tout ça pour quoi me direz vous? Pour quelques heures de sommeil volées à coup de cris incompréhensibles et stridents.
Parce que mon bébé ne dors pas car il a le nez bouché et a décidé que sa sieste était terminée à minuit
3h30 insoutenable au dessus de lui à supporter ses cris : il faut que celà cesse!!!
je ne suis pas fière d'écrire ça j'en ai honte et je m'en veut cruellement de l'avoir pensé ne serait ce qu'une seconde : comme quand je pensais que ce serait peut-être plus facile sans mon chien et que maintenant elle n'est plus là...
Je me sens coupable oui, parce que je ne suis pas forte, parce que je ne suis pas qu'amour et que parfois la fatigue m'empêche de discerner cet Amour maternel que j'éprouve si fort quand je le regarde, quand il me sourit
Je m'en veut aujourd'hui car je ne suis pas à la hauteur, car je n'arrive pas à l'élever seule, parce que je pleure un relais que je n'ai pas, parce qu'il est sans papa, parce que je ne suffis pas, parce que je n'ai personne sur qui me reposer, parce que c'est dur d'assumer
Comment faire quand l'Amour ne pèse pas plus lourd dans la balance que le Désespoir et la Fatigue?
Comment renier définitivement cette part d'animalité et de violence toujours prête à bondir quand ma force psychique ne tient plus le coup?
Car le problème n'est pas la distinction du Bien ou du Mal, le problème est le contrôle de soi, la possibilité de refouler ses plus bas instincts...
on a tous une part de mal en nous...
Les nerfs se trouvent à rude épreuve
que faire quand la conscience laisse place à la violence?
quand l' Animal prend le pas sur l'humain?
Une nuit d'enfer dans un état dépressif intense pousse à des actes de violence même si la part consciente de nous tente de nous raisonner
lors du combat entre la rage de la fatigue et la conscience désespérée qui gagne?
Hélas c'est la rage qui est plus forte
Et de me demander à 4h du matin lequel de nous deux doit mourir?
Ma part consciente préfère que ce soit moi : même pas aucun des deux, elle envisage que la moins pire des solutions serait que ce soit moi qui meure...
Mon impulsion primaire et violente dit : "je vais te tuer"
Et tout ça pour quoi me direz vous? Pour quelques heures de sommeil volées à coup de cris incompréhensibles et stridents.
Parce que mon bébé ne dors pas car il a le nez bouché et a décidé que sa sieste était terminée à minuit
3h30 insoutenable au dessus de lui à supporter ses cris : il faut que celà cesse!!!
je ne suis pas fière d'écrire ça j'en ai honte et je m'en veut cruellement de l'avoir pensé ne serait ce qu'une seconde : comme quand je pensais que ce serait peut-être plus facile sans mon chien et que maintenant elle n'est plus là...
Je me sens coupable oui, parce que je ne suis pas forte, parce que je ne suis pas qu'amour et que parfois la fatigue m'empêche de discerner cet Amour maternel que j'éprouve si fort quand je le regarde, quand il me sourit
Je m'en veut aujourd'hui car je ne suis pas à la hauteur, car je n'arrive pas à l'élever seule, parce que je pleure un relais que je n'ai pas, parce qu'il est sans papa, parce que je ne suffis pas, parce que je n'ai personne sur qui me reposer, parce que c'est dur d'assumer
Comment faire quand l'Amour ne pèse pas plus lourd dans la balance que le Désespoir et la Fatigue?
Comment renier définitivement cette part d'animalité et de violence toujours prête à bondir quand ma force psychique ne tient plus le coup?
Car le problème n'est pas la distinction du Bien ou du Mal, le problème est le contrôle de soi, la possibilité de refouler ses plus bas instincts...
on a tous une part de mal en nous...